Bloqué depuis trois ans en raison d’un problème d’amiante, le chantier du gymnase Wagner va reprendre en janvier 2015. Livraison prévue en fin d’année.

Enfin ! Après plus de trois ans d’interruption, les travaux de rénovation du gymnase Wagner vont reprendre. Le chantier devrait débuter mi-janvier 2015 et s’achever fin septembre.

«Je m’engage à livrer l’équipement fin 2015», promet le maire Pascal Thévenot (UMP).

La fin d’un blocage lié à un problème d’amiante. A l’époque, après seulement quelques semaines de travaux, le chantier de désamiantage avait été arrêté. «Le diagnostic d’amiante n’avait pas été bien fait. On en avait trouvé partout, raconte l’élu. Mon prédécesseur (NDLR : Joël Loison) avait refusé de poursuivre les travaux.»

Les salles d’escrime et de musculation avaient dû être condamnées et les deux associations concernées, Vélizy musculation et le Cercle d’escrime de Vélizy, relogées.

L’escrime a perdu des licenciés

Une fois le désamiantage achevé, le projet prévoit la réalisation de deux nouvelles salles d’escrime et de musculation et l’agrandissement des vestiaires.

Une bonne nouvelle pour les deux clubs qui devraient pouvoir réintégrer le centre sportif d’ici un an. «Quand notre salle a fermé, tous nos adhérents sont partis dans les salles alentour. Au bout d’un an, rien n’avait avancé. On a loué une structure modulaire de 200 m2 (NDLR : située à côté du gymnase) dans laquelle on pratique notre activité. Aujourd’hui, on a remonté la pente», indique Pascal Lesellier, président de Vélizy musculation, satisfait de pouvoir bientôt «récupérer une salle aux normes avec des douches».

L’impatience se fait davantage sentir au Cercle d’escrime de Vélizy. «On n’attend que ça ! On nous a mis dans une salle au centre Pagnol pour une durée provisoire de 6 mois. On y aura fait quatre ans, rappelle Muriel Pierrot, présidente du club. On est dans un préau d’école qu’on partage avec la gymnastique volontaire et le Krav maga. On n’a pas de bureaux. Franchement, ce n’est pas facile. On a perdu des licenciés. On était 90 à 100, on n’est plus que 40.»

Source : Toutes les Nouvelles